Les entreprises sont face à de nombreuses difficultés qui ne favorisent pas leur éclosion économique. Plusieurs de ces structures sont quelques fois contraintes de mettre la clé sous la porte. Il existe pourtant bien des solutions de financement pour des sociétés en difficulté. Vous êtes à la tête d’une entreprise en difficulté. Vous cherchez des solutions pour vous en sortir. Vous tombez bien. Cet article vous sert d’excellent guide en la matière.
Le crédit de trésorerie
C’est une solution qui vous permet d’obtenir du financement de la part de votre banque. Elle intervient dans les cas où vous justifiez avoir fait un très bon usage de vos finances et aussi dès les premiers signes de difficulté de votre structure. C’est en effet la première alternative vers laquelle se tournent généralement les entreprises au petit capital dès leurs premiers signes de faiblesse.
Mais en cas de refus de la part de votre banque, vous avez la possibilité de vous tourner vers la médiation des crédits. Cette structure est habileté à vous aider face à aux difficultés liées au refus d’octroi de crédit par les banques.
L’affacturage et la cession de créances
L’affacturage vous permet de de recouvrer plus vite que prévu vos créances. Ainsi, l’entreprise en difficulté mandate la banque à l’effet de procéder au recouvrement de ses créances dont il lui fournit une liste. Ce recouvrement est fait moyennant rémunération. Ladite rémunération est faite sous forme de commission.
Il ne faut pas confondre cette méthode avec la cession de créances. En effet, dans le cas de la cession de créances, la banque rachète les créances de l’entreprise en difficulté. La banque se charge par la suite de recouvrer les créances pour son propre compte.
L’escompte
Cette méthode est un peu semblable à un crédit. En effet, vous procédez à la cession d’un effet de commerce à votre institution financière. Cette dernière vous remet les sous de cet effet de commerce, mais frappés d’intérêt et de commission. Dans certains cas, vous devez joindre à l’effet de commerce une garantie.
Les aides publiques
Il existe trois catégories d’aide publique accordées par l’état. Il s’agit de :
- L’allègement fiscal ;
- L’aide à l’exportation ;
- Le prêt assuré par l’État.
L’état n’est pas la seule entité publique à pouvoir accorder des aides. Les structures locales également en sont capables. Cependant, elles ne sont fondées qu’à exonérer les sociétés de leur paiement d’impôt. Elles peuvent également accorder des cautionnements et des aides de nature directe.
Il est également possible de bénéficier des délais de paiement accordés par certaines structures départementales. Cependant, le Codefi, bien qu’habileté à porter aide aux entreprises, ne peut intervenir que pour les sociétés ayant un personnel inférieur à 400. En effet, sa mission est entre autres d’aider la société dans la quête des solutions financières pour permettre son redressement. Il peut aussi octroyer un prêt à la société.
Mesures complémentaires : pilotage, renégociation et restructuration
Au-delà des solutions de financement classiques, il est crucial d’engager des actions orientées vers la durabilité du modèle économique. Une restructuration opérationnelle peut inclure la rationalisation des processus, la réduction des coûts non essentiels et la cession d’actifs non stratégiques pour améliorer la liquidité. Parallèlement, la renégociation des échéances avec les créanciers et la mise en place de mécanismes comme le cash pooling ou le leasing opérationnel permettent de préserver la trésorerie sans recourir systématiquement à un nouvel endettement. La prise en compte des covenants et leur anticipation évite les ruptures contractuelles qui aggravent la situation.
Enfin, le renforcement du pilotage financier est un levier puissant : l’élaboration de projections financières fiables, d’un plan de trésorerie prévisionnel et la création d’un tableau de bord financier avec des indicateurs de performance opérationnelle facilitent la prise de décision et la communication avec les parties prenantes. L’ouverture d’un dialogue structuré avec les fournisseurs, les organismes sociaux et fiscaux, ainsi que la préparation d’un plan de continuation ou d’une période d’observation, si nécessaire, peuvent offrir le temps et la visibilité requis pour redresser l’activité. Pour des ressources pratiques et des études de cas sur ces approches complémentaires, consulter à lire sur Guide Finance.