Face à une conscience environnementale grandissante, de nombreux épargnants souhaitent orienter leur argent vers des solutions plus écologiques. Les livrets d’épargne traditionnels, bien que sûrs, ne répondent pas toujours à ces aspirations. Ainsi, des alternatives vertes émergent. Elles allient rendement financier et impact positif sur l’environnement.
Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) : un premier pas vers l’épargne verte
Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) est une option intéressante pour les investisseurs éco-responsables. Ce livret réglementé offre un taux d’intérêt de 3 % et un plafond de dépôt de 12 000 €. Les fonds collectés via le LDDS servent à financer des projets à forte valeur ajoutée sociale et environnementale. L’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments en est un exemple.
Néanmoins, le LDDS n’est pas exclusivement dédié aux projets verts. Une partie des fonds peut être allouée à d’autres types d’initiatives. Par conséquent, les particuliers qui souhaitent un impact environnemental plus direct peuvent se tourner vers d’autres options.
Pour ceux qui recherchent une alternative plus engagée, un compte écologique avec Helios propose une approche bancaire entièrement axée sur la durabilité. Cette option garantit la transparence des investissements et un impact environnemental direct.
Le Plan d’épargne avenir climat (PEAC) : une nouvelle solution pour les jeunes épargnants
Le Plan d’épargne avenir climat (PEAC) a vu le jour le 1er juillet 2024. Il s’agit d’un produit d’épargne spécifiquement conçu pour les jeunes de moins de 21 ans. Ce plan permet d’investir dans des titres financiers de sociétés ou d’organismes qui financent des projets dans le domaine de la transition écologique.
Le PEAC comporte plusieurs caractéristiques intéressantes :
- un plafond de versement de 22 950 euros ;
- une durée de placement jusqu’à 30 ans ;
- et des investissements dans des actions et obligations labellisées ISR ou France Finance Verte.
Il est important de souligner que le capital n’est pas garanti. De plus, les fonds sont soumis aux fluctuations des marchés.
Les fonds d’investissement verts : diversifier son épargne écologique
Les fonds d’investissement verts sont une alternative intéressante pour les épargnants plus expérimentés. Ces fonds, labellisés Greenfin et classés « Article 9 » selon le règlement SFDR, investissent dans des entreprises et des projets qui ont un impact positif sur l’environnement.
Les fonds verts existent sous différentes formes, comme les ETF (Exchange Traded Funds) ou les fonds de gestion active. Ils offrent la possibilité d’investir dans des secteurs variés tels que les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique ou encore la gestion durable des ressources.
Il est crucial de bien comprendre les risques associés à ces investissements. En effet, contrairement aux livrets d’épargne traditionnels, le capital n’est pas garanti.
L’assurance-vie verte : allier épargne de long terme et impact environnemental
L’assurance-vie, produit d’épargne privilégié des Français, existe également en version verte. Les contrats d’assurance-vie ISR (Investissement Socialement Responsable) permettent d’investir dans des fonds qui respectent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Ces contrats donnent l’opportunité de diversifier son épargne tout en soutenant des entreprises engagées dans la transition écologique. Cependant, il faut noter que les performances de ces contrats peuvent varier. De plus, le capital n’est pas toujours garanti, notamment pour les unités de compte.
Le crowdfunding vert : financer directement des projets écologiques
Le crowdfunding vert représente une option intéressante pour les clients qui souhaitent avoir un impact plus direct sur des projets écologiques. Cette forme de financement participatif permet d’investir directement dans des initiatives à vocation durable et écologique.
Les projets financés sont variés. Ils vont de la construction de fermes éoliennes à la création de startups dans le domaine de l’énergie renouvelable. Toutefois, le crowdfunding comporte des risques plus élevés que les placements traditionnels. Il est donc recommandé de ne consacrer qu’une petite partie de son portefeuille à ce type d’investissement.
